Lors d’une rencontre organisée à Smara autour du thème « Les provinces du Sud du Royaume : une dynamique de développement continue », Nizar Baraka, secrétaire général du Parti de l’Istiqlal, a réaffirmé la centralité de la question du Sahara dans le projet politique national. Selon lui, le parti, en totale cohérence avec les orientations du Royaume, ambitionne que l’année 2025 marque la clôture définitive de ce conflit qualifié d’artificiel. Il a insisté sur le fait que les progrès accomplis jusqu’ici résultent directement de la vision éclairée du roi Mohammed VI, et que le secrétaire général de l’ONU ne dispose que d’une seule voie : entériner l’initiative marocaine d’autonomie comme unique solution à ce dossier.
Baraka a également souligné l’attention royale constante portée aux provinces du Sud, traduite par la mise en place d’un modèle de développement spécifique, conçu selon une approche participative et globale impliquant les habitants. Ce modèle, rappelons-le, répond aux besoins concrets de la population et est systématiquement mis en avant dans les discours royaux qui ont orienté et accompagné son élaboration et sa mise en œuvre.
Il a rappelé les réalisations obtenues ces dernières années, permettant notamment de désenclaver la province de Smara et, plus largement, l’ensemble des régions du Sud, à travers le renforcement des liaisons aériennes et le développement d’un réseau d’infrastructures modernes. Parmi les projets annoncés figure la réhabilitation de la route reliant Laâyoune à Smara, dont l’enveloppe budgétaire sera mobilisée en 2026. Baraka a aussi mis en avant les efforts réalisés pour éradiquer l’habitat insalubre, avec près de 4 000 familles ayant bénéficié de compensations leur permettant d’accéder à un logement digne.
Le dirigeant istiqlalien a par ailleurs évoqué l’imminence de la finalisation de la route frontalière d’Amkala reliant le Maroc à la Mauritanie. Ce chantier, associé à l’autoroute express Tiznit-Dakhla, inaugurée en novembre 2024, et aux avancées des travaux du port atlantique de Dakhla, devrait transformer les provinces du Sud en véritable passerelle vers l’Afrique. Cette dynamique, selon Baraka, consolide l’ancrage africain du Royaume dans la continuité de l’initiative royale visant à permettre aux pays du Sahel d’accéder directement à l’océan Atlantique.